L'INTELLIGENCE NATURELLE ET L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
L’INTELLIGENCE NATURELLE ET L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
L’Univers et ses applications se développent au moyen d’une intelligence naturelle composée de l’intelligence universelle et de l’intelligence individuelle dont chaque être vivant est doté à des degrés divers par le phénomène de l’Evolution.
Quant à l’intelligence artificielle, elle est le produit de la science des hommes.
Le « 0 » et le « 1 »
Sur cette page, ces deux chiffres n’ont aucune signification particulière mais sous les doigts de l’informaticien, ils vont composer des logiciels qui engendreront de l’intelligence artificielle à l’origine d’une multitude infinie de réalisations scientifiques.
Les particules élémentaires.
Les particules élémentaires sont contenues dans les électrons, les protons et les neutrons qui, à eux trois, composent l’atome. On peut imaginer qu’elles disposent de toutes les règles de fonctionnement de l'Univers comme une clé USB et qu'elles sont comparables aux « 0 » et « 1 » des logiciels, dans la mesure où elles sont à l’origine de toutes les réalisations de l’Univers, à la fois minérales et biologiques. Si l’on adhère à cette théorie, cela signifie que le « 0 » et le « 1 », d’une part, et les particules élémentaires, d’autre part, ont une vocation parallèle : créer !
Les différences entre le « 0 » et le « 1 », d’une part, et les particules élémentaires, d’autre part.
1) L’informaticien :
Pour les croyants, l’informaticien des particules élémentaires ne peut être que Dieu, l’entité créatrice de l’Univers, dotée d’une conscience comme les humains. Pour les non-croyants, épris de rationalité, l’informaticien ne peut être que le hasard, créateur d’entités inertes ou animées au fil d’un temps infini, aidé dans son action par l’attraction des corps selon la loi universelle de la gravitation, Une fois créée, l’entité est prise en charge par le phénomène de l’Evolution jusqu’à la formation d’objets comme les planètes, ou le développement de la vie sur terre.
2) Les réalisations biologiques :
La conscience :
Contrairement aux réalisations biologiques des particules élémentaires, l’intelligence artificielle ne dispose pas de la conscience que possède à des degrés divers, les êtres vivants, hommes et animaux.
Les limites de l’intelligence artificielle :
L’intelligence artificielle ne dispose pas davantage des moyens nécessaires pour réaliser une entité biologique
L’intelligence individuelle :
1) Les réalisations de l’intelligence individuelle :
L’intelligence individuelle dispose de capacités qui lui permettent de compléter ce que l’intelligence universelle ne peut réaliser par elle-même, Exemple : l’oiseau qui construit son nid ou l’homme qui fabrique une petite cuillère ou un vaisseau spatial.
2) Les limites de l’intelligence individuelle :
Tout comme l’intelligence artificielle, l’intelligence individuelle ne dispose apparemment pas de toutes les capacités de l’intelligence universelle ni de toutes les connaissances scientifiques de l’Univers puisqu’elle n’a réalisé jusqu’à maintenant aucune entité biologique.
La sécurité et le bien-être de la vie sur terre
L’intelligence universelle veille sur le bien-être des créations biologiques réalisées par les particules élémentaires. Associée à la vie des êtres et des végétaux, elle assure leur sécurité et la continuité de l’Evolution
Exemples :
a) Un être vivant, homme ou animal, est mis en danger par une bactérie inconnue. Son système immunitaire décrypte ou définit instantanément :
1 - la composition biologique de la bactérie,
2 –la faiblesse biologique de la bactérie
3 - la composition biologique de la réaction qui ciblera cette faiblesse, en d’autres termes, la composition de l’anticorps qui détruira la bactérie
Ensuite, le système immunitaire fabrique l’anticorps qui détruit la bactérie.
b) Les girafes, c’est bien connu, se nourrissent essentiellement de feuilles d’acacias. Quand la population de girafes excède la capacité des acacias à pourvoir à leur nourriture, les acacias réagissent pour se protéger dans les conditions rapportées ci-après par Wikipédia :
Certains acacias (Acacia drepanolobium) sont protégés parce qu'ils hébergent des galles de fourmis agressives du genre Crematogaster17,18, à la morsure cuisante pour la bouche et les lèvres des girafes. Les acacias broutés émettent plus de nectar servant de nourriture à ces fourmis[réf. nécessaire] ainsi qu'une hormone végétale de stress leur permettant d'augmenter leur production de tanin, ce qui rend les feuilles plus amères et moins appétissantes pour la girafe, laquelle s'éloigne alors pour aller brouter plus loin. Cette boucle de rétroaction expliquerait que les girafes et les éléphants n'ont jamais surexploité les acacias.
Cette situation peut conduire à la mort des girafes si elles ne disposent pas d’une autre source d’alimentation. Quand l’équilibre entre la population de girafes et celle des acacias se trouve rétabli, le phénomène d’autodéfense de l’acacia disparait et la situation redevient ce qu’elle était avant l’apparition du danger.
Ainsi, le système immunitaire de l’acacia procède, analyse ou définit :
1/ des investigations externes pour détecter l’origine et la nature de la menace qui pèse sur l’existence de l’acacia
2/ la composition biologique de la girafe
3/ la nature de la faiblesse biologique de l’animal
4/ la composition biologique de la réponse de l’acacia pour cibler cette faiblesse
Ensuite le système immunitaire produit le nectar destiné aux fourmis et le tanin répulsif
Et la sécurité de l’acacia est assurée.
Dans cet exemple, la réaction immunitaire de l’acacia va bien au-delà des limites physiques de l’arbre puisqu’elle s’est introduite dans l’entité biologique de la girafe pour y détecter le point de faiblesse qu’elle ciblera afin d’éliminer le danger.
Cette intervention hors des limites physiques de l’acacia, signifie à l’évidence la présence d’une intelligence supérieure disposant de l’ensemble des connaissances scientifiques de l’Univers et agissant hors du génome de l’acacia pour en structurer la défense. Mais où se situe-t-elle ?
La réponse à cette question se présente sous une forme alternative.
- soit il s’agit d’une entité étrangère au génome de l’acacia, comme l’informaticien devant son ordinateur ou, dit autrement, comme l’Ange gardien des croyants qui veille et n’intervient qu’en cas de nécessité
- soit elle est hébergée au sein même de l’acacia, dans toutes les particules élémentaires qui composent les gènes constitutifs du génome, mais avec une aptitude à s’en extraire pour étendre son champ d’action sécuritaire au-delà même des limites physiques de l’arbre.
La première option paraît difficilement envisageable dans la mesure où la réponse à la menace qui pèse sur l’acacia provoque elle-même une menace sur la girafe qui va probablement engager, à son tour, un phénomène d’autodéfense comparable à celui qui protège l’acacia.
Il en est de même dans l’attaque microbienne, où la bactérie menaçante se trouve elle-même menacée par un antibiotique dont elle finira par s’immuniser.
Dans cette option, deux phénomènes de protection individuelle s’opposent l’un à l’autre à partir d’un unique dispositif de protection, tel un joueur d’échec solitaire qui déplace alternativement les pièces blanches et les pièces noires opposées sur l’échiquier. Le bon sens ne s’aurait y souscrire.
Dans la seconde option, il est admis que l’arbre dépourvu de conscience et donc de réaction personnelle, n’est pas abandonné pour autant face à la girafe. Les règles de l’Univers lui affectent un « garde du corps » que l’on retrouve également chez les êtres vivants pour faire face à la menace d’une bactérie, sauf que chez l’être vivant, contrairement à l’acacia, un minimum de conscience lui permet de détecter des menaces dont il peut se protéger dans les limites de sa propre intelligence. Mais cette différence n’exclut pas pour autant la présence d’une intelligence supérieure au sein même du génome de tous les êtres vivants. Un exemple significatif à cet égard, est celui des abeilles.
Il est scientifiquement admis que les abeilles communiquent entre elles en effectuant devant la ruche des figures de vols qui sont autant de signes pour indiquer l’endroit où elles ont repéré des fleurs à butiner, et préciser la distance à parcourir et la direction à prendre par rapport à la position du soleil. Ces précisions de nature mathématique relèvent de l’instinct qui n’est autre que l’expression d’une forme d’intelligence incluse dans le génome de l’insecte, pour assurer le bien-être de la colonie. Sans cette intervention, les abeilles ne pourraient compter que sur le hasard pour découvrir les champs de pollens, et la prospérité de la ruche s’en trouverait fragilisée.
Dans cet exemple, l’intervention de l’instinct est permanente, mais il existe aussi des situations où l’intervention de l’instinct est occasionnelle. C’est notamment le cas des fourmis qui reconstituent leur nid après un sinistre. Des observations scientifiques ont permis d’établir qu’aucun maître d’œuvre apparent n’intervient pour diriger les travaux et pourtant la restauration est réalisée conformément à la construction initiale.
De façon plus spectaculaire, les oiseaux ou les poissons qui évoluent en groupe et changent collectivement de cap sans jamais se heurter les uns aux autres, paraissent obéir à une directive commune que l’on pourrait considérer comme étant une forme d’algorithme collectif ou d'intelligence supérieure associée à l’ensemble du groupe et non à chaque individu considéré isolément.
On peut donc avancer l’idée que si les animaux disposent au sein de leur génome d’une intelligence supérieure qui agit en permanence ou occasionnellement en faveur de leur sécurité ou de leur bien-être, il n’existe aucune raison de penser que les humains n’en disposeraient pas dans les mêmes conditions.
Mais de telles interventions ne peuvent être détectées qu’hypothétiquement, notamment quand des séries de « coups de chance » inespérés aboutissent à des résultats qui paraissent vraiment trop improbables pour relever d’un simple fait du hasard. Elles peuvent même ne laisser apparaître aucune trace de leur passage si la menace a été neutralisée avant même d’avoir pu être ressentie par l’intéressé.
Localisation hypothétique de l’intelligence supérieure
Toutes les hypothèses sont possibles y compris celle du Dieu des croyants puisqu’aucune d’entre elles ne peut être vérifiée. On peut seulement imaginer d’un point de vue rationnel, que les particules élémentaires contiennent tous les éléments constitutifs du fonctionnement de l’Univers, dans un système analogue à celui de nos clés USB mais en infiniment plus puissant. Dans cette hypothèse, la réunion de ces particules élémentaires provoquée par les hasards de la gravitation, serait à l’origine de la création d’éléments divers de nature solide, liquide ou gazeuse, ainsi que des cellules de vie confiées ensuite aux bons soins de l’Evolution.
Cette hypothèse d’inspiration philosophique et non scientifique, n’apporte évidemment pas d’explication sur l’origine de tous les éléments constitutifs de l’Univers et de leurs applications dans un espace et dans un temps illimités
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