AGRESSIONS SEXISTES

Publié le par Serge Baumann

La multiplication des infractions portant atteinte à la sécurité individuelle connaît une progression exponentielle, notamment en ce qui concerne les femmes soumises, en conséquence, à un état anxiogène qui ne peut que s’aggraver au fil du temps. Cette situation me parait devoir appeler une réponse forte qui pourrait être la suivante :

1 - En cas d’agression sexiste au Ier degré, la contravention prévue par la législation actuelle, devrait être accompagnée :

    a) – d’une suppression par décision administrative, du droit de vote pour une durée de 5 ans ;

Il est, en effet, inadmissible que le résultat des élections de toute nature puisse être influencée par le vote d’individus dénués de sens civique

    b) – d’une suppression pour une durée identique et dans les mêmes conditions, du droit à toute allocation financée par la solidarité nationale

Il est également inadmissible que de tels individus puissent vivre même partiellement du travail des autres.

En cas de récidives successives au 1er degré, les deux suppressions précitées pourraient s’étendre sur une durée incompressible de 15 puis 25 ans et, enfin, à vie.

2 – Pour les autres agressions portant atteinte à la personne, et qu’elles qu’en soient la nature et le degré de gravité, ces peines complémentaires pourraient s’étendre dans le même ordre d’idée que précédemment, de 10 ans minimum à perpétuité.

La sanction civique ne sera peut-être pas vécue péniblement par les coupables mais elle aura l’avantage de préserver l’intérêt général.

Dans le second cas, au contraire, la sanction étant automatique et touchant « au porte-monnaie », elle pourrait progressivement avoir un effet réellement dissuasif.

Pour qu’une telle mesure puisse être adoptée avec tout le retentissement nécessaire, elle devrait faire l’objet d’un référendum dont la tenue aurait lieu en même temps que les prochaines élections territoriales. Ces échéances n’étant pas immédiates, la rédaction des textes définitifs et l’organisation de la procédure pourraient intervenir aisément dans le délai qui reste à courir.

 

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